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A San Fransisco, James Bond a peut-être rencontré un rival à sa hauteur en la personne de Scaramanga, un tueur mondialement connu pour exécuter ses victimes à l'aide d'un pistolet d'or.
Lorsque Scaramanga s'empare du précieux convertisseur d'énergie, Solex Agitator, 007 est chargé de mettre la main sur l'appareil et d'affronter le tueur au pistolet d'or dans une lutte … à mort.
Après le très moyen Vivre et Laisser Mourir, il fallait absolument que la saga James Bond reprenne du poil de la bête, surtout avec l'adaptation d'un des romans les plus aboutis de Ian Fleming. Roger Moore est de retour dans le rôle de double-zéro-sept et son adversaire est l'immense acteur Christopher Lee, surtout connu pour ses canines vampiriques et parallèlement ami de Fleming. Neuvième aventure de Bond sur grand écran, L'HOMME AU PISTOLET D'OR nous emmène entre-autres en Asie, où la traque du terroriste Scaramanga se déroulera pendant deux heures. Est-ce que la Thaïlande ou Macao font du bien à notre agent secret préféré ? Et bien non, pas du tout même ! Avec beaucoup de recul et surtout après vingt-et-un films, on se rend compte que celui-ci est sans conteste le plus mauvais de la saga : rythme ultra mou, photographie moyenne, décors en carton pâte (une comble pour cette saga !), la "gentille" Bond Girl totalement insupportable et un Roger Moore transparent. Mais ce n'est pas tout : le scénario est bâclé, la mise en scène dépassée et même la chanson titre de Lulu est une horreur indescriptible ! Le pire de la série, clairement à mille lieues du roman original.
