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Douce vengeance sous le ciel de Las Vegas... Danny Ocean et sa bande ne pouvaient avoir qu'un seul motif pour tenter leur braquage le plus audiacieux à ce jour : sauver un des leurs. Mais la chance ne suffit pas toujours lorsque l'on veut faire sauter "The Bank"... Le cruel propriétaire de casino Willy Bank ne s'attendait pas à une telle riposte lorsqu'il trahit en envoya l'ami et mentor de Danny, Reuben Tishkoff. Mauvais, très mauvais calcul, car Danny rameute ses fidèles complices pour infliger à Bank un châtiment exemplaire le soir de l'inauguration de son nouveau casino, The Bank.
La bande à Danny Ocean est de retour pour un troisième et dernier épisode qui mise tout sur le retour aux sources après un deuxième épisode incompréhensible raté et qui n'avait rien à voir avec son prédécesseur. Pour ce nouvel opus, Steven Soderbergh n'a pas changé sa formule : casting cinq étoiles, musique pop des seventies qui transpire la cool attitude et un rythme qui se veut soutenu. Hélas, ce retour aux sources fait office de pétard mouillé et Soderbergh coule sa trilogie au fond des abysses de la connerie tant cet épisode se révèle extrêmement chiant, sans aucun rythme et ne servant que de prétexte à montrer des grandes stars qui font les malins, on se croirait presque dans un défilé de mode Armani ou D&G ou un concours de l'homme le mieux habillé de l'année. Mis à part la BO et la présence d'Al Pacino qui est excellent à chacune de ses apparitions, on s'ennuie ferme et on ne peut s'empêcher de lâcher un gros "enfin !" suivi d'un gros soupir.
A éviter !
3.5/10
