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Le papa du Chat ne fera plus à la rentrée l'émission dominicale de France 2. Mais il ne compte pas revenir à la RTBF
BRUXELLES A force de pimenter l'émission de son humour iconoclaste, Philippe Geluck faisait un peu partie des meubles. Alors que d'autres chroniqueurs ont disparu (Gérard Miller, Bruno Masure...), lui, il restait là, indéboulonnable, en donnant chaque semaine, en fin d'émission, un dessin du Chat à l'invité du jour. Mais, bientôt, tout cela sera du passé. Après le mois de juin, il n'y aura plus de Vivement dimanche prochain pour Geluck. Hier, il nous a expliqué ses motivations.
Qu'est-ce qui vous a poussé à mettre un terme à une collaboration qui durait depuis 7 ans?
«Je veux simplement alléger mes horaires. En semaine, je n'avais plus le temps de prendre un rendez-vous chez l'oculiste, je ne pouvais pas aller déjeuner avec un de mes enfants à Bruxelles. La vie allait trop vite. Je veux récupérer du temps.»
Pas de mésentente, donc, avec Michel Drucker?
«Pas du tout. Il n'y a aucun malaise entre nous. Quand je lui ai annoncé que je partais à la fin de la saison, il a compris ma décision. Il m'a dit que c'était un choix que peu de gens avaient le courage de prendre.»
Comment pourriez-vous définir votre relation?
«Je pense qu'on peut parler d'amitié. Bien sûr, on ne passe pas nos vacances ensemble. Mais on a vécu des moments forts dans la vie. J'étais proche de lui au moment de la mort de son frère. Et il est venu à Bruxelles fêter mes 50 ans.»
En quittant l'émission maintenant, vous évitez aussi la saison de trop?
«Je ne pense pas qu'on en était à ce stade. La complicité était toujours là. Mais c'est vrai que j'ai toujours arrêté mes émissions quand ça marchait encore, que ce soit Lollipop, L'esprit de famille ou Le jeu des dictionnaires. Je ne veux pas attendre qu'il soit trop tard.»
Est-ce que vous allez quitter Laurent Ruquier aussi?
«Non, je vais continuer On a tout essayé et son émission sur Europe 1. Mais la situation est très différente. Vivement dimanche demande énormément de préparation. La quantité de boulot n'est vraiment pas négligeable. Par contre, chez Ruquier, c'est de l'impro, j'arrive les mains dans les poches. Je continuerai d'aller 2 à 3 jours par semaine en France. Mais je pourrai enfin vivre Paris autrement qu'en prenant le métro pour aller de la gare au studio. Je veux voir un peu la lumière du jour, venir ici en civil et pas seulement en mercenaire du gag!»
Yves Bigot, le nouveau directeur de la RTBF, affirme qu'il aimerait bien vous voir revenir à la TV belge...
«Je ne ferme jamais les portes. Mais ce n'est pas très envisageable. Je n'arrête pas Drucker pour me mettre d'autres contraintes sur le dos, qui plus est dans des conditions de travail qui ne sont pas les plus idéales.»
Source : dhnet.be
BRUXELLES A force de pimenter l'émission de son humour iconoclaste, Philippe Geluck faisait un peu partie des meubles. Alors que d'autres chroniqueurs ont disparu (Gérard Miller, Bruno Masure...), lui, il restait là, indéboulonnable, en donnant chaque semaine, en fin d'émission, un dessin du Chat à l'invité du jour. Mais, bientôt, tout cela sera du passé. Après le mois de juin, il n'y aura plus de Vivement dimanche prochain pour Geluck. Hier, il nous a expliqué ses motivations.
Qu'est-ce qui vous a poussé à mettre un terme à une collaboration qui durait depuis 7 ans?
«Je veux simplement alléger mes horaires. En semaine, je n'avais plus le temps de prendre un rendez-vous chez l'oculiste, je ne pouvais pas aller déjeuner avec un de mes enfants à Bruxelles. La vie allait trop vite. Je veux récupérer du temps.»
Pas de mésentente, donc, avec Michel Drucker?
«Pas du tout. Il n'y a aucun malaise entre nous. Quand je lui ai annoncé que je partais à la fin de la saison, il a compris ma décision. Il m'a dit que c'était un choix que peu de gens avaient le courage de prendre.»
Comment pourriez-vous définir votre relation?
«Je pense qu'on peut parler d'amitié. Bien sûr, on ne passe pas nos vacances ensemble. Mais on a vécu des moments forts dans la vie. J'étais proche de lui au moment de la mort de son frère. Et il est venu à Bruxelles fêter mes 50 ans.»
En quittant l'émission maintenant, vous évitez aussi la saison de trop?
«Je ne pense pas qu'on en était à ce stade. La complicité était toujours là. Mais c'est vrai que j'ai toujours arrêté mes émissions quand ça marchait encore, que ce soit Lollipop, L'esprit de famille ou Le jeu des dictionnaires. Je ne veux pas attendre qu'il soit trop tard.»
Est-ce que vous allez quitter Laurent Ruquier aussi?
«Non, je vais continuer On a tout essayé et son émission sur Europe 1. Mais la situation est très différente. Vivement dimanche demande énormément de préparation. La quantité de boulot n'est vraiment pas négligeable. Par contre, chez Ruquier, c'est de l'impro, j'arrive les mains dans les poches. Je continuerai d'aller 2 à 3 jours par semaine en France. Mais je pourrai enfin vivre Paris autrement qu'en prenant le métro pour aller de la gare au studio. Je veux voir un peu la lumière du jour, venir ici en civil et pas seulement en mercenaire du gag!»
Yves Bigot, le nouveau directeur de la RTBF, affirme qu'il aimerait bien vous voir revenir à la TV belge...
«Je ne ferme jamais les portes. Mais ce n'est pas très envisageable. Je n'arrête pas Drucker pour me mettre d'autres contraintes sur le dos, qui plus est dans des conditions de travail qui ne sont pas les plus idéales.»
Source : dhnet.be
