Le ministre-président du gouvernement wallon, Jean-Claude Van Cauwenberghe, a justifié sa démission par des mises en cause personnelles injustes.
Je n'ai jamais eu d'autres objectif que le combat, avec mon parti, pour la Wallonie, commente Jean-Claude Van Cauwenberghe. Rien ne m'en a détourné. Rien ne m'en détournera. Aujourd'hui, le bruit et l'agitation autour de ma personne sont tels que ce combat se trouve menacé. Mon autorité dans la direction du gouvernement est fragilisée. Je ne peux supporter qu'une campagne de mises en cause personnelles injustes nuisent à mon parti, à ma ville, à ma Région.
Je choisis donc de démissionner de mes fonctions de ministre-président du gouvernement wallon, poursuit Jean-Claude Van Cauwenberghe. De tout coeur, je souhaite aux membres du gouvernement et à celle ou celui qui me succédera la réussite dans la mise en oeuvre du plan Marshall, essentiel au redressement de la Wallonie. Que toutes celles et ceux qui m'ont aidé et soutenu sachent ma reconnaissance. Aujourd'hui et demain, ils peuvent compter sur moi.
Le scandale, qui éclabousse le parti socialiste, a éclaté il y a quelques semaines lorsqu'un audit a révélé une gestion déficiente au sein de la société de logements sociaux "La Carolorégienne", à la tête d'un parc de près de 3.000 appartements et maisons à Charleroi. Le rapport épinglait les trois principaux gestionnaires de la société de droit public, qui étaient également échevins socialistes à Charleroi, dont M. Despiegeleer.
Particulièrement visé, M. Diespiegeleer, administrateur-délégué de la "Carolorégienne" et échevin des Sports de Charleroi, avait rendu en 2001 des notes de frais de 18.000 euros, auxquelles s'ajoutaient des achats de vin pour 10.000 euros. Le ministre-président de la région wallonne, homme fort de Charleroi, n'est pas lui-même directement visé mais il est l'un des associés d'un cabinet d'avocats qui a eu des liens avec la société de logement social.
Le plan Marshall est mort, dit le MR
Elio Di Rupo a demandé un dossier complet sur les malversations supposées constatées à la société de logement social La Carolorégienne, afin de se faire une opinion. Le président du PS Elio Di Rupo a également insisté pour que la justice fasse son travail. S'il y a actes répréhensibles, il faudra sanctionner, a affirmé.
Les réactions dans les autres partis ne se sont pas fait attendre. Pour le chef de file de l'opposition MR au parlement wallon Serge Kubla, le plan "Marshall" wallon est mort avec la démission de Jean-Claude Van Cauwenberghe. Il est essentiel que le parlement retrouve à présent son rôle, a-t-il dit au cours du JT de la RTBF, pendant lequel Isabelle Durant et Joëlle Milquet se sont également exprimées. La Secrétaire fédérale d'Ecolo estime que le ministre-président n'a pas voulu s'expliquer devant le parlement wallon comme on le lui demandait. L'affaire qui a mené à sa démission ne concerne pas un système du passé mais bien un système existant actuellement. La présidente du cdH a, elle, estimé que c'est plus un système qu'il faut condamner, plutôt qu'un homme.
L'échevin Despiegeleer arrêté
L'ancien échevin des Sports et des Bâtiments publics de la Ville de Charleroi, Claude Despiegeleer (PS) a été arrêté. Il a été placé sous mandat d'arrêt, vendredi soir, pour abus de biens sociaux, faux et usage de faux par fonctionnaire public et infraction aux lois sur la comptabilité et tenue d'une comptabilité irrégulière avec intention frauduleuse.
L'arrestation a fait suite à un interrogatoire de plusieurs heures et à des perquisitions menées ce vendredi. Ces perquisitions ont eu lieu dans le cadre du dossier de La Carolorégienne, et à la demande de la juge d'instruction Backelandt. Elles ont cette fois été menées au domicile de l'ex-échevin Claude Despiegeleer, ancien administrateur délégué de la Carolo, à Lodelinsart, ainsi qu'au siège de l'échevinat des Bâtiments dont il était responsable, et qui avait été récemment transféré à Mont-sur-Marchienne. Il semble qu'après ces perquisitions, Claude Despiegeleer soit à nouveau entendu au palais de justice de Charleroi, vendredi après-midi. On ignore ce que les enquêteurs ont recueilli à l'occasion de ces perquisitions.
Le socialisme est vraiment pourri !
Je n'ai jamais eu d'autres objectif que le combat, avec mon parti, pour la Wallonie, commente Jean-Claude Van Cauwenberghe. Rien ne m'en a détourné. Rien ne m'en détournera. Aujourd'hui, le bruit et l'agitation autour de ma personne sont tels que ce combat se trouve menacé. Mon autorité dans la direction du gouvernement est fragilisée. Je ne peux supporter qu'une campagne de mises en cause personnelles injustes nuisent à mon parti, à ma ville, à ma Région.
Je choisis donc de démissionner de mes fonctions de ministre-président du gouvernement wallon, poursuit Jean-Claude Van Cauwenberghe. De tout coeur, je souhaite aux membres du gouvernement et à celle ou celui qui me succédera la réussite dans la mise en oeuvre du plan Marshall, essentiel au redressement de la Wallonie. Que toutes celles et ceux qui m'ont aidé et soutenu sachent ma reconnaissance. Aujourd'hui et demain, ils peuvent compter sur moi.
Le scandale, qui éclabousse le parti socialiste, a éclaté il y a quelques semaines lorsqu'un audit a révélé une gestion déficiente au sein de la société de logements sociaux "La Carolorégienne", à la tête d'un parc de près de 3.000 appartements et maisons à Charleroi. Le rapport épinglait les trois principaux gestionnaires de la société de droit public, qui étaient également échevins socialistes à Charleroi, dont M. Despiegeleer.
Particulièrement visé, M. Diespiegeleer, administrateur-délégué de la "Carolorégienne" et échevin des Sports de Charleroi, avait rendu en 2001 des notes de frais de 18.000 euros, auxquelles s'ajoutaient des achats de vin pour 10.000 euros. Le ministre-président de la région wallonne, homme fort de Charleroi, n'est pas lui-même directement visé mais il est l'un des associés d'un cabinet d'avocats qui a eu des liens avec la société de logement social.
Le plan Marshall est mort, dit le MR
Elio Di Rupo a demandé un dossier complet sur les malversations supposées constatées à la société de logement social La Carolorégienne, afin de se faire une opinion. Le président du PS Elio Di Rupo a également insisté pour que la justice fasse son travail. S'il y a actes répréhensibles, il faudra sanctionner, a affirmé.
Les réactions dans les autres partis ne se sont pas fait attendre. Pour le chef de file de l'opposition MR au parlement wallon Serge Kubla, le plan "Marshall" wallon est mort avec la démission de Jean-Claude Van Cauwenberghe. Il est essentiel que le parlement retrouve à présent son rôle, a-t-il dit au cours du JT de la RTBF, pendant lequel Isabelle Durant et Joëlle Milquet se sont également exprimées. La Secrétaire fédérale d'Ecolo estime que le ministre-président n'a pas voulu s'expliquer devant le parlement wallon comme on le lui demandait. L'affaire qui a mené à sa démission ne concerne pas un système du passé mais bien un système existant actuellement. La présidente du cdH a, elle, estimé que c'est plus un système qu'il faut condamner, plutôt qu'un homme.
L'échevin Despiegeleer arrêté
L'ancien échevin des Sports et des Bâtiments publics de la Ville de Charleroi, Claude Despiegeleer (PS) a été arrêté. Il a été placé sous mandat d'arrêt, vendredi soir, pour abus de biens sociaux, faux et usage de faux par fonctionnaire public et infraction aux lois sur la comptabilité et tenue d'une comptabilité irrégulière avec intention frauduleuse.
L'arrestation a fait suite à un interrogatoire de plusieurs heures et à des perquisitions menées ce vendredi. Ces perquisitions ont eu lieu dans le cadre du dossier de La Carolorégienne, et à la demande de la juge d'instruction Backelandt. Elles ont cette fois été menées au domicile de l'ex-échevin Claude Despiegeleer, ancien administrateur délégué de la Carolo, à Lodelinsart, ainsi qu'au siège de l'échevinat des Bâtiments dont il était responsable, et qui avait été récemment transféré à Mont-sur-Marchienne. Il semble qu'après ces perquisitions, Claude Despiegeleer soit à nouveau entendu au palais de justice de Charleroi, vendredi après-midi. On ignore ce que les enquêteurs ont recueilli à l'occasion de ces perquisitions.
Le socialisme est vraiment pourri !