Pour la première fois depuis 20 ans, les scénaristes américains se mettent en grève à partir de lundi. Ils exigent une revalorisation des droits d’auteur.
Durant les prochains jours, Hollywood va devoir se passer de ses auteurs de séries à succès, de feuilletons cultes ou de blockbusters à gros budget. Les scénaristes de télévision ou de cinéma américains, réunis au sein de la Writers Guild of America, ont décidé de se mettre en grève à partir de lundi.
En cause : leurs droits d’auteur, qu’ils jugent trop bas, notamment sur les nouveaux supports de diffusion (Internet, téléphones mobiles…). Les scénaristes réclament ainsi environ trois cents par DVD vendu 20 dollars (13,85 euros). Ce que refuse l’AMTP (Alliance of Motion Picture and Television), qui regroupe les principaux studios hollywoodiens.
Mercredi soir, à quelques heures de l’expiration des contrats régissant les droits des scénaristes, la WGA a quitté la table des négociations. La grève a été décidée le lendemain lors d’une réunion à huis clos à Los Angeles. «Il y avait un sentiment d'unité dans la pièce. Je pense que personne ne souhaite la grève, mais les gens sont derrière le comité de négociations», explique un scénariste. Les auteurs ont le soutien de l’influent syndicat des acteurs (la Screen Actors Guild), mais ses 150.000 membres ne feront pas grève pour autant.
Les talk-shows, premières victimes
L’annonce de la grève des scénaristes n’a pas surpris les producteurs, qui semblent disposés à lâcher du lest. «Nous sommes prêts à une rencontre et prêts à clore ce contrat ce week-end», explique Nick Counter, président de l’AMTP. Il faut dire qu’une autre grève est dans toutes les mémoires : en 1988, le WGA avait imposé une revalorisation après un bras-de-fer de cinq mois, qui avait fait perdre des centaines de millions de dollars à l’industrie cinématographique et la télévision américaines.
Les premières productions touchées devraient être les talk-shows de soirée ou de week-end, comme le célèbre «Tonight Show with» de Jay Leno ou encore «Saturday Night Live». En manque d'auteurs pour alimenter leur contenu, ces émissions devraient se contenter de rediffusions. Pas d’inquiétude, en revanche, pour les fans de séries comme Lost, Desperate Housewives ou 24 heures chrono : les scénarios sont écrits longtemps à l’avance, et les épisodes déjà tournés, au moins jusqu’à l’année prochaine.
source: .lefigaro
Durant les prochains jours, Hollywood va devoir se passer de ses auteurs de séries à succès, de feuilletons cultes ou de blockbusters à gros budget. Les scénaristes de télévision ou de cinéma américains, réunis au sein de la Writers Guild of America, ont décidé de se mettre en grève à partir de lundi.
En cause : leurs droits d’auteur, qu’ils jugent trop bas, notamment sur les nouveaux supports de diffusion (Internet, téléphones mobiles…). Les scénaristes réclament ainsi environ trois cents par DVD vendu 20 dollars (13,85 euros). Ce que refuse l’AMTP (Alliance of Motion Picture and Television), qui regroupe les principaux studios hollywoodiens.
Mercredi soir, à quelques heures de l’expiration des contrats régissant les droits des scénaristes, la WGA a quitté la table des négociations. La grève a été décidée le lendemain lors d’une réunion à huis clos à Los Angeles. «Il y avait un sentiment d'unité dans la pièce. Je pense que personne ne souhaite la grève, mais les gens sont derrière le comité de négociations», explique un scénariste. Les auteurs ont le soutien de l’influent syndicat des acteurs (la Screen Actors Guild), mais ses 150.000 membres ne feront pas grève pour autant.
Les talk-shows, premières victimes
L’annonce de la grève des scénaristes n’a pas surpris les producteurs, qui semblent disposés à lâcher du lest. «Nous sommes prêts à une rencontre et prêts à clore ce contrat ce week-end», explique Nick Counter, président de l’AMTP. Il faut dire qu’une autre grève est dans toutes les mémoires : en 1988, le WGA avait imposé une revalorisation après un bras-de-fer de cinq mois, qui avait fait perdre des centaines de millions de dollars à l’industrie cinématographique et la télévision américaines.
Les premières productions touchées devraient être les talk-shows de soirée ou de week-end, comme le célèbre «Tonight Show with» de Jay Leno ou encore «Saturday Night Live». En manque d'auteurs pour alimenter leur contenu, ces émissions devraient se contenter de rediffusions. Pas d’inquiétude, en revanche, pour les fans de séries comme Lost, Desperate Housewives ou 24 heures chrono : les scénarios sont écrits longtemps à l’avance, et les épisodes déjà tournés, au moins jusqu’à l’année prochaine.
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