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Dernier(s) dvd visionné(s) ?
Riddick29- Modérateur
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Localisation : Ou la réalité s'achève...
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- Message n°751
Re: Dernier(s) dvd visionné(s) ?
Oz 5.03, 5.04 et 5.05
Riddick29- Modérateur
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Localisation : Ou la réalité s'achève...
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- Message n°752
Re: Dernier(s) dvd visionné(s) ?
Ghost Whisperer 3.15 et 3.16
Oz 5.06
A visionner par ceux qui ont déjà vu la saison 5
NCIS 3.01, 3.02 et 3.03
Oz 5.06
A visionner par ceux qui ont déjà vu la saison 5
- Spoiler:
- sympa cet épisode avec les détenus qui chantent, dansent, etc... Ca change fort de l'ambiance Ozienne mais c'était sympa... MDR!!!
NCIS 3.01, 3.02 et 3.03
musicdeal- Dvdvore moyen
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- Message n°753
Re: Dernier(s) dvd visionné(s) ?
beowolf
tres bonne surprise
tres bonne surprise
Riddick29- Modérateur
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Localisation : Ou la réalité s'achève...
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- Message n°754
Re: Dernier(s) dvd visionné(s) ?
Ghost Whisperer 3.17
Oz 5.07 et 5.08
A ne cliquer que si on connaît bien la série...
Oz 5.07 et 5.08
A ne cliquer que si on connaît bien la série...
- Spoiler:
Franchement, je ne m'attendais pas à ce revers de situation à la fin de la saison 5! Pauvre Augustus! Je l'aimais bien moi le black qui présentait chaque épisode d'Oz!!! Je me demande bien ce que la saison 6 nous réserve...
musicdeal- Dvdvore moyen
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- Message n°755
Re: Dernier(s) dvd visionné(s) ?
Bee Movie
sympa sans plus
sympa sans plus
Eldorion- Administrateur
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- Message n°756
Re: Dernier(s) dvd visionné(s) ?
Le bataillon perdu
Un excellent film sur la Première Guerre Mondiale !!
Un excellent film sur la Première Guerre Mondiale !!
oli- Modérateur
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- Message n°757
Re: Dernier(s) dvd visionné(s) ?
termine aujourd'hui:
terminer la saison 6 et 7 de X-Files : Aux frontières du réel
Ce genre de série ne s'oublie pas.
terminer la saison 6 et 7 de X-Files : Aux frontières du réel
Ce genre de série ne s'oublie pas.
Laurent T.- Modérateur
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- Message n°758
Re: Dernier(s) dvd visionné(s) ?
Sudden Impact - Le Retour de l'Inspecteur Harry (1984 - Clint Eastwood)
Cinq ans après un troisième opus assez moyen et dispensable, Harry Calahan revient plus charognard et plus dur que jamais avec son .44 Magnum d'une puissance folle afin de faire règner la loi et la sécurité à San Francisco.
Pour la première fois dans l'histoire de la saga, Clint Eastwood passe derrière la caméra dans le but de livrer un épisode plus personnel et intimiste, sans pour autant abandonner la recette des trois premiers films, à savoir la violence.
Nous assistons donc à une véritable prise en main de la saga par un Eastwood en pleine forme, que ce soit en tant qu'acteur ou réalisateur. Dans ce quatrième film, Calahan doit enquêter sur un meurtre inédit. En effet, la victime semble être un gros bonnet du proxénétisme qui s'est fait sauter les testicules en plus de la cervelle ! Excedée par sa hiérarchie qui désavoue totalement ses méthodes, Harry est envoyé à San Paulo, une petite bourgade qui semble bien paisible. Malheureusement pour lui, une deuxième personne morte dans les mêmes circonstances lui pousse à mener une enquête un peu plus fouillée.
L'intérêt de Sudden Impact vient du fait que l'on suive deux histoires radicalement différentes qui finiront par n'avoir qu'un seul et unique lien. Mais ce n'est pas tout ! Dans sa galanterie que nous lui connaissons tous, Eastwood a décidé que son personnage se fasse voler la vedette par une jeune femme, autrefois violée avec sa soeur et bien décider à se venger.
Bien que Calahan s'est vu flanqué d'une équipière dans l'épisode précédent, force est de constater que le personnage de Sondra Locke est bien plus intéressant car Jennifer Spencer ne fait pas que donner une touche sentimentale et glamour à l'ensemble de l'oeuvre, elle lui donne aussi une atmosphère sombre, glaciale, parfois chaotique, notemment lors du flash-back évoquant le viol.
Sa soif de veangeance est sublimée pour son amour de l'art et de ses proches même si sa froideur et son regard angoissant font d'elle une âme vengeresse redoutable n'ayant peur de personne et bien décidée à aller jusqu'au bout de sa vendetta.
Que les choses soient claires, Eastwood n'est pas tombé dans le piège de l'apologie de l'auto-justice malgré la sympathie que l'on ressent envers Jennifer, l'approche romantique de son film fait que l'on s'attache rapidement à elle, lui souhaitant une vie meilleure et plein de bonheur.
Calahan, par contre, n'a pas changé. Proche du personnage des deux premiers films, c'est avec beaucoup de plaisir que l'on retrouve un véritable dur à cuire, sans remords ni regrets. Clint Eastwood n'a jamais aussi bien filmé San Francisco que ses prédécesseurs, surtout lors du générique du début, montrant la ville illuminée avec des magnifiques plans larges témoignant d'une incroyable profondeur de champ.
On regrettera quelques incohérences scénaristiques et des méchants qui ont parfois l'art d'en faire trop, mais le plaisir est tel que ce quatrième épisode, souvent mésestimé, mérite une place de choix dans la saga, qui repart de plein pied grâce à une belle énergie et une évocation psychologique qui rend ce quatrième Dirty Harry fort intéressant.
Le Syndicat du Crime (1986 - John Woo)
Premier opus d'une saga qui est devenue culte entre-temps et premier polar de la carrière de John Woo, Le Syndicat du Crime a de quoi séduire par son aprroche sentimentale mélangée à sa violence ultra-stylisée.
Dans ce film policier, nous suivont le parcours de Mark et Ho, deux grands amis qui sont également deux seigneurs de la pègre de Hong Kong dont le frère du dernier, policier arriviste, ignore les activités de celui-ci.
Pour son incursion dans le polar, Woo signe une histoire qui s'inscrit dans la pure lignée des buddy movies et des films de sabre, en remplaçant ceux-ci par des armes à feu et en modernisant ses personnages. Il crée un tout nouveau genre de film policier à la dramaturgie très poussée, avouant son inspiration de Melville et de Sam Peckinpah, mais il donne surtout un nouvel élan à un genre dont les figures habituelles étaient usées jusqu'à la corde.
Mais ce n'est pas tout. En plus d'une totale refonte du genre, le film de Woo multiplie des scènes d'anthologie, laissant une ouverture pour The Killer et, un peu plus tard, A Toute Epreuve, films dans lesquels le cinéaste ira encore plus loin, ce qui fera de lui le Maître absolu du genre.
En guise d'introduction au film, Woo nous présente ses deux héros à la réussite sociale indéniable et au professionnalisme sans faille. Pourtant, la scène de veangeance du Pavillon des Erables n'est qu'un témoignage poignant de la grandeur de Mark, suivi de sa décadence malheureuse. Il en sera de même pour Ho, arrêté par la police suite à une transaction qui mal tourné pour ensuite partir à la quête de rédemption, bien impossible tant l'organisation mafieuse compte bien le récupérer et refaire de lui un assassin impitoyable.
C'est sur ces deux séquences que John Woo impose son style maintes fois copié, mais jamais égalé. Pour la première fois de l'histoire du cinéma d'action toutes nationalités confondues, le héros se bat avec deux revolvers en même temps, ne laissant aucune chance à ses adversaires de se mesurer à lui, faisant croire au spectateur qu'il est invincible, or sa vulnérabilité lui explosera à la figure quelques instants plus tard, provoquant chez Mark une sorte de première mort, le condamnant à une vie presque misérable.
La violence est stylisée à outrance : fusillades filmées au ralenti tel un ballet de danse, giclées de sang conséquentes qui témoignent de la douleur de l'impact, accrobaties superbement chorégraphiées, etc.
Même si il n'y a aucun temps mort, ce sont les thèmes du fratricide, de la vengeance et du conflit moral qui font du Syndicat du Crime premier du nom un modèle du genre, surtout grâce à ses acteurs touchants, froids, sensibles et sobres.
Le Syndicat du Crime 2 (1987 - John Woo)
Le Syndicat du Crime ayant été un énorme succès, il est évident que les producteurs n'allaient pas rester sur une telle note positive et ont donc mis une suite sur pied.
Bien que l'histoire soit sensiblement la même que celle de l'épisode précédent, cet épisode ne se contente pas d'aller plus loin dans tous les domaines, il transpose son histoire à l'étranger, à New York plus précisément, ville dans laquelle le frère jumeau de Mark tient un restaurant.
Pourtant, à force de vouloir en faire toujours plus, on tombe très vite dans l'ennui, la caricature et on en sort déçu.
Tout d'abord, il faut savoir que cette suite a accouché dans la douleur. John Woo n'a pas pu imposer sa vision contrairement au premier film, ce qui a valu à celui-ci d'être coupé de presque une heure (le montage original durait 2 H 30, quel dommage qu'il ait été détruit !), provoquant des bagarres dans la salle de montage. Remonté pour faire plaisir à Tsui Hark, ce second opus de la saga mafieuse de John Woo n'est autre qu'un film de producteurs peu scrupuleux pour qui l'appât du gain était plus intéressant que l'aspect purement artistique.
Malheureusement, il faut bien avouer que cela se fait ressentir tout le long de la projection. Le long-métrage commence par incursion de Kit dans un bal costumé organisé par la Triade afin de coincer leurs chefs. On ne sait pas comment le policier est arrivé là, ni les enjeux de sa mission. A partir de là, on se doute bien que le film débute avec une très grosse faiblesse narrative, le spectateur allant jusqu'à se demander ce qu'il se passe à l'écran, voire même à se demander quel est l'intérêt de la scène. N'oublions pas que nous sommes dans une histoire continue, et que la Triade est censée se venger de la mort de leur leader à la fin du premier film, ce qui n'a pas lieu. Finalement, c'est le "Milieu" qui est sans cesse traqué, provoquant une énorme faiblesse scénaristique, allant dans le sens contraire de l'idée originale.
Ensuite, le cabotinage de Chow Yun-Fat a de quoi déranger plus d'une personne. En effet, on se rappelle de sa sobriété et de sa justesse dans le film précédent mais ici, c'est tout le contraire. Nous voilà flanqué d'un frère jumeau au sourire énervant, une cool attitude plutôt fausse et exaspérante, mais doté d'un humour assez plaisant, comme témoigne la scène du riz cantonnais lorsque Ken se fait menacer par des petits terroristes.
Ce n'est pas fini, les erreurs scénaristiques s'enchaînent très vite. Comment un parrain de la Triade peut devenir cinglé et muet pour ensuite retrouver toutes ses capacités après avoir réutilisé les armes ? Les scènes d'autisme avec Ken sont effarantes de nullité, tant la sensibilité qui faisait du premier opus un film sublime a laissé place à des scènes larmoyantes et ridicules.
Pour finir, la gunfight finale permet à John Woo de sublimer son style même si trop, c'est trop ! Il y a au total cinq hommes pour en dégommer plus de deux cent. Les corps tombent par dizaine, les balles fusent sans que les armes ne se rechargent, sans oublier que les héros semblent être invincibles.
Pire encore, la dose d'hémoglobine est trop exagérée, allant parfois jusqu'au slasher inutile (Ti Leung retrouve ses réflexes de sabreur) et tellement ridicule que l'on a envie de rire.
Une suite ratée, charcutée par ses producteurs et qui n'aligne aucun des ingrédients du chef-d'oeuvre qu'est Le Syndicat du Crime premier du nom.
Le Syndicat du Crime 3 (1989 - Tsui Hark)
Ce troisième et dernier épisode de la saga initiée par John Woo inaugure l'incursion de Tsui Hark en tant que réalisateur dans cette trilogie.
S'inspirant du scénario d'Une Balle Dans la Tête sans l'autorisation de Woo et que ce dernier réalisera un an plus tard, Le Syndicat du Crime 3 n'est qu'un préquel se déroulant en 1974 pendant la guerre civile qui opposa le Vietnam et Honk Kong et se focalisant sur le personnage emblématique de Mark, cassant les lignes thématiques des deux premiers volets, ce qui permet à Tsui Hark d'imposer son style tout en restant fidèle à l'univers crée par Woo.
Porté sur le sentimentalisme, l'humour et la féminité contrairement aux opus wooiens, le film de Tsui Hark se révèle très bon même si l'on peut lui reprocher plusieurs choses. Tout d'abord, on peut regretter que le passé de Mark ne soit pas suffisement creusé, on le présente juste comme un type ordinaire venu chercher son vieil oncle et sauver son cousin emprisonné. Ensuite, le contexte politique est beaucoup trop présent, celui-ci est doublé d'une teinte d'héroïsme parfois dérangeant, dans lequel la vulnérabilité des héros est mise de côté pour faire place à une sorte de héros invincibles et que rien n'arrête.
Cependant, il faut avouer que les grandes qualités du Syndicat du Crime 3 se trouvent dans la mise en scène. Avec des plans larges sur les armes, plus courts sur les visages des personnages (certains close-ups sont exagérés à outrance) mais surtout plus de scènes de jour. Ensuite, Hark n'a pas trahi le style de John Woo en ce qui concerne les fusillades. Même si l'hémoglobine est laissée de côté, les ralentis sont toujours aussi beaux, témoignant d'une stylisation magnifique, offrant des gunfights encore plus belles que celles du second opus.
En gros, le film est visuellement bien construit, donnant naissance à de nombreux plans sublimes.
Même si ce préquel constitue au final une fausse trilogie, force est de constater que son style différent et nouveau est plus que séduisant, ne trahissant jamais l'esprit des films de John Woo, grâce à son superbe triangle amoureux et un côté tragique fort appuyé.
Bientôt, d'autres critiques en retard.
Cinq ans après un troisième opus assez moyen et dispensable, Harry Calahan revient plus charognard et plus dur que jamais avec son .44 Magnum d'une puissance folle afin de faire règner la loi et la sécurité à San Francisco.
Pour la première fois dans l'histoire de la saga, Clint Eastwood passe derrière la caméra dans le but de livrer un épisode plus personnel et intimiste, sans pour autant abandonner la recette des trois premiers films, à savoir la violence.
Nous assistons donc à une véritable prise en main de la saga par un Eastwood en pleine forme, que ce soit en tant qu'acteur ou réalisateur. Dans ce quatrième film, Calahan doit enquêter sur un meurtre inédit. En effet, la victime semble être un gros bonnet du proxénétisme qui s'est fait sauter les testicules en plus de la cervelle ! Excedée par sa hiérarchie qui désavoue totalement ses méthodes, Harry est envoyé à San Paulo, une petite bourgade qui semble bien paisible. Malheureusement pour lui, une deuxième personne morte dans les mêmes circonstances lui pousse à mener une enquête un peu plus fouillée.
L'intérêt de Sudden Impact vient du fait que l'on suive deux histoires radicalement différentes qui finiront par n'avoir qu'un seul et unique lien. Mais ce n'est pas tout ! Dans sa galanterie que nous lui connaissons tous, Eastwood a décidé que son personnage se fasse voler la vedette par une jeune femme, autrefois violée avec sa soeur et bien décider à se venger.
Bien que Calahan s'est vu flanqué d'une équipière dans l'épisode précédent, force est de constater que le personnage de Sondra Locke est bien plus intéressant car Jennifer Spencer ne fait pas que donner une touche sentimentale et glamour à l'ensemble de l'oeuvre, elle lui donne aussi une atmosphère sombre, glaciale, parfois chaotique, notemment lors du flash-back évoquant le viol.
Sa soif de veangeance est sublimée pour son amour de l'art et de ses proches même si sa froideur et son regard angoissant font d'elle une âme vengeresse redoutable n'ayant peur de personne et bien décidée à aller jusqu'au bout de sa vendetta.
Que les choses soient claires, Eastwood n'est pas tombé dans le piège de l'apologie de l'auto-justice malgré la sympathie que l'on ressent envers Jennifer, l'approche romantique de son film fait que l'on s'attache rapidement à elle, lui souhaitant une vie meilleure et plein de bonheur.
Calahan, par contre, n'a pas changé. Proche du personnage des deux premiers films, c'est avec beaucoup de plaisir que l'on retrouve un véritable dur à cuire, sans remords ni regrets. Clint Eastwood n'a jamais aussi bien filmé San Francisco que ses prédécesseurs, surtout lors du générique du début, montrant la ville illuminée avec des magnifiques plans larges témoignant d'une incroyable profondeur de champ.
On regrettera quelques incohérences scénaristiques et des méchants qui ont parfois l'art d'en faire trop, mais le plaisir est tel que ce quatrième épisode, souvent mésestimé, mérite une place de choix dans la saga, qui repart de plein pied grâce à une belle énergie et une évocation psychologique qui rend ce quatrième Dirty Harry fort intéressant.
Le Syndicat du Crime (1986 - John Woo)
Premier opus d'une saga qui est devenue culte entre-temps et premier polar de la carrière de John Woo, Le Syndicat du Crime a de quoi séduire par son aprroche sentimentale mélangée à sa violence ultra-stylisée.
Dans ce film policier, nous suivont le parcours de Mark et Ho, deux grands amis qui sont également deux seigneurs de la pègre de Hong Kong dont le frère du dernier, policier arriviste, ignore les activités de celui-ci.
Pour son incursion dans le polar, Woo signe une histoire qui s'inscrit dans la pure lignée des buddy movies et des films de sabre, en remplaçant ceux-ci par des armes à feu et en modernisant ses personnages. Il crée un tout nouveau genre de film policier à la dramaturgie très poussée, avouant son inspiration de Melville et de Sam Peckinpah, mais il donne surtout un nouvel élan à un genre dont les figures habituelles étaient usées jusqu'à la corde.
Mais ce n'est pas tout. En plus d'une totale refonte du genre, le film de Woo multiplie des scènes d'anthologie, laissant une ouverture pour The Killer et, un peu plus tard, A Toute Epreuve, films dans lesquels le cinéaste ira encore plus loin, ce qui fera de lui le Maître absolu du genre.
En guise d'introduction au film, Woo nous présente ses deux héros à la réussite sociale indéniable et au professionnalisme sans faille. Pourtant, la scène de veangeance du Pavillon des Erables n'est qu'un témoignage poignant de la grandeur de Mark, suivi de sa décadence malheureuse. Il en sera de même pour Ho, arrêté par la police suite à une transaction qui mal tourné pour ensuite partir à la quête de rédemption, bien impossible tant l'organisation mafieuse compte bien le récupérer et refaire de lui un assassin impitoyable.
C'est sur ces deux séquences que John Woo impose son style maintes fois copié, mais jamais égalé. Pour la première fois de l'histoire du cinéma d'action toutes nationalités confondues, le héros se bat avec deux revolvers en même temps, ne laissant aucune chance à ses adversaires de se mesurer à lui, faisant croire au spectateur qu'il est invincible, or sa vulnérabilité lui explosera à la figure quelques instants plus tard, provoquant chez Mark une sorte de première mort, le condamnant à une vie presque misérable.
La violence est stylisée à outrance : fusillades filmées au ralenti tel un ballet de danse, giclées de sang conséquentes qui témoignent de la douleur de l'impact, accrobaties superbement chorégraphiées, etc.
Même si il n'y a aucun temps mort, ce sont les thèmes du fratricide, de la vengeance et du conflit moral qui font du Syndicat du Crime premier du nom un modèle du genre, surtout grâce à ses acteurs touchants, froids, sensibles et sobres.
Le Syndicat du Crime 2 (1987 - John Woo)
Le Syndicat du Crime ayant été un énorme succès, il est évident que les producteurs n'allaient pas rester sur une telle note positive et ont donc mis une suite sur pied.
Bien que l'histoire soit sensiblement la même que celle de l'épisode précédent, cet épisode ne se contente pas d'aller plus loin dans tous les domaines, il transpose son histoire à l'étranger, à New York plus précisément, ville dans laquelle le frère jumeau de Mark tient un restaurant.
Pourtant, à force de vouloir en faire toujours plus, on tombe très vite dans l'ennui, la caricature et on en sort déçu.
Tout d'abord, il faut savoir que cette suite a accouché dans la douleur. John Woo n'a pas pu imposer sa vision contrairement au premier film, ce qui a valu à celui-ci d'être coupé de presque une heure (le montage original durait 2 H 30, quel dommage qu'il ait été détruit !), provoquant des bagarres dans la salle de montage. Remonté pour faire plaisir à Tsui Hark, ce second opus de la saga mafieuse de John Woo n'est autre qu'un film de producteurs peu scrupuleux pour qui l'appât du gain était plus intéressant que l'aspect purement artistique.
Malheureusement, il faut bien avouer que cela se fait ressentir tout le long de la projection. Le long-métrage commence par incursion de Kit dans un bal costumé organisé par la Triade afin de coincer leurs chefs. On ne sait pas comment le policier est arrivé là, ni les enjeux de sa mission. A partir de là, on se doute bien que le film débute avec une très grosse faiblesse narrative, le spectateur allant jusqu'à se demander ce qu'il se passe à l'écran, voire même à se demander quel est l'intérêt de la scène. N'oublions pas que nous sommes dans une histoire continue, et que la Triade est censée se venger de la mort de leur leader à la fin du premier film, ce qui n'a pas lieu. Finalement, c'est le "Milieu" qui est sans cesse traqué, provoquant une énorme faiblesse scénaristique, allant dans le sens contraire de l'idée originale.
Ensuite, le cabotinage de Chow Yun-Fat a de quoi déranger plus d'une personne. En effet, on se rappelle de sa sobriété et de sa justesse dans le film précédent mais ici, c'est tout le contraire. Nous voilà flanqué d'un frère jumeau au sourire énervant, une cool attitude plutôt fausse et exaspérante, mais doté d'un humour assez plaisant, comme témoigne la scène du riz cantonnais lorsque Ken se fait menacer par des petits terroristes.
Ce n'est pas fini, les erreurs scénaristiques s'enchaînent très vite. Comment un parrain de la Triade peut devenir cinglé et muet pour ensuite retrouver toutes ses capacités après avoir réutilisé les armes ? Les scènes d'autisme avec Ken sont effarantes de nullité, tant la sensibilité qui faisait du premier opus un film sublime a laissé place à des scènes larmoyantes et ridicules.
Pour finir, la gunfight finale permet à John Woo de sublimer son style même si trop, c'est trop ! Il y a au total cinq hommes pour en dégommer plus de deux cent. Les corps tombent par dizaine, les balles fusent sans que les armes ne se rechargent, sans oublier que les héros semblent être invincibles.
Pire encore, la dose d'hémoglobine est trop exagérée, allant parfois jusqu'au slasher inutile (Ti Leung retrouve ses réflexes de sabreur) et tellement ridicule que l'on a envie de rire.
Une suite ratée, charcutée par ses producteurs et qui n'aligne aucun des ingrédients du chef-d'oeuvre qu'est Le Syndicat du Crime premier du nom.
Le Syndicat du Crime 3 (1989 - Tsui Hark)
Ce troisième et dernier épisode de la saga initiée par John Woo inaugure l'incursion de Tsui Hark en tant que réalisateur dans cette trilogie.
S'inspirant du scénario d'Une Balle Dans la Tête sans l'autorisation de Woo et que ce dernier réalisera un an plus tard, Le Syndicat du Crime 3 n'est qu'un préquel se déroulant en 1974 pendant la guerre civile qui opposa le Vietnam et Honk Kong et se focalisant sur le personnage emblématique de Mark, cassant les lignes thématiques des deux premiers volets, ce qui permet à Tsui Hark d'imposer son style tout en restant fidèle à l'univers crée par Woo.
Porté sur le sentimentalisme, l'humour et la féminité contrairement aux opus wooiens, le film de Tsui Hark se révèle très bon même si l'on peut lui reprocher plusieurs choses. Tout d'abord, on peut regretter que le passé de Mark ne soit pas suffisement creusé, on le présente juste comme un type ordinaire venu chercher son vieil oncle et sauver son cousin emprisonné. Ensuite, le contexte politique est beaucoup trop présent, celui-ci est doublé d'une teinte d'héroïsme parfois dérangeant, dans lequel la vulnérabilité des héros est mise de côté pour faire place à une sorte de héros invincibles et que rien n'arrête.
Cependant, il faut avouer que les grandes qualités du Syndicat du Crime 3 se trouvent dans la mise en scène. Avec des plans larges sur les armes, plus courts sur les visages des personnages (certains close-ups sont exagérés à outrance) mais surtout plus de scènes de jour. Ensuite, Hark n'a pas trahi le style de John Woo en ce qui concerne les fusillades. Même si l'hémoglobine est laissée de côté, les ralentis sont toujours aussi beaux, témoignant d'une stylisation magnifique, offrant des gunfights encore plus belles que celles du second opus.
En gros, le film est visuellement bien construit, donnant naissance à de nombreux plans sublimes.
Même si ce préquel constitue au final une fausse trilogie, force est de constater que son style différent et nouveau est plus que séduisant, ne trahissant jamais l'esprit des films de John Woo, grâce à son superbe triangle amoureux et un côté tragique fort appuyé.
Bientôt, d'autres critiques en retard.
Riddick29- Modérateur
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- Message n°759
Re: Dernier(s) dvd visionné(s) ?
NCIS 3.04 -> 3.12
Fear Itself 1.03
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- Message n°760
Re: Dernier(s) dvd visionné(s) ?
Stardust
pas encore si mal que ca
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Riddick29- Modérateur
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- Message n°761
Re: Dernier(s) dvd visionné(s) ?
Ces derniers jours...
Ocean's Thirteen Supérieur au deuxième (ce n'est pas bien difficile) mais par contre ne surpasse pas le premier... Reste un excellent divertissement ou on retrouve l'équipe motivée du premier épisode, un nouveau défi des plus extravagants et ou on passe un très bon moment! J'ai adoré!
Dirty Sexy Money 1.02, 1.03, 1.04, 1.05, 1.06, 1.07, 1.08, 1.09 et 1.10
NCIS 3.13 -> 3.22
Ocean's Thirteen Supérieur au deuxième (ce n'est pas bien difficile) mais par contre ne surpasse pas le premier... Reste un excellent divertissement ou on retrouve l'équipe motivée du premier épisode, un nouveau défi des plus extravagants et ou on passe un très bon moment! J'ai adoré!
Dirty Sexy Money 1.02, 1.03, 1.04, 1.05, 1.06, 1.07, 1.08, 1.09 et 1.10
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oli- Modérateur
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- Message n°762
Re: Dernier(s) dvd visionné(s) ?
terminer la saison 8 et 9 de X-Files : Aux frontières du réel
American gangster
Un super film de gangsters et avec une histoire passionnante jusqu'au bout on ne s'ennuie pas une seule seconde.
Kamikaze club
un tres bon polar qui donne le tournis grâce à une dynamique visuelle éblouissante.
Les Experts2.01
American gangster
Un super film de gangsters et avec une histoire passionnante jusqu'au bout on ne s'ennuie pas une seule seconde.
Kamikaze club
un tres bon polar qui donne le tournis grâce à une dynamique visuelle éblouissante.
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Riddick29- Modérateur
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- Message n°763
Re: Dernier(s) dvd visionné(s) ?
NCIS 3.23 et 3.24
Fear Itself 1.04
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- Message n°764
Re: Dernier(s) dvd visionné(s) ?
Skin walkers
Très mauvais !
Très mauvais !
musicdeal- Dvdvore moyen
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- Message n°765
Re: Dernier(s) dvd visionné(s) ?
American gangster excellent
oli- Modérateur
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- Message n°766
Re: Dernier(s) dvd visionné(s) ?
Twin Peaks Episode pilote,1.01,1.02,1.03
une série exceptionnelle!
une série exceptionnelle!
lino- Cinéphile moyen
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- Message n°767
Re: Dernier(s) dvd visionné(s) ?
Fini la saison 2 (enfin les 15 premiers épisodes) de Hulk. Il y vraiment de quoi être frustré (probable qu'il nous pondent les derniers épisodes de cette saison 2 avec ceux de la saison 3 qui ne sera pas probablement pas complète histoire de nous pomper encore du fric ! Lamentable !).
Laurent T.- Modérateur
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- Message n°768
Re: Dernier(s) dvd visionné(s) ?
Ghostbusters 2 - S.O.S. Fantômes 2 (1989 - Ivan Reitman)
Les chasseurs de fantômes reviennent cinq ans après leurs premières aventures. Même si certaines trouvailles sont très bonnes telles que la Statue de la Libertée utilisée pour détruire la bave ou le tableau maléfique, cette suite ne vaut pas son prédécesseur. Mise en scène classique qui manque de rythme, effet de surprise ayant disparu et acteurs en roue libre, on a parfois tendance à s'ennuyer.
Heureusement qu'il reste les effets spéciaux.
La Chambre Verte (1978 - François Truffaut)
Truffaut signe ici son oeuvre la plus sombre mais surtout la plus personnelle. Il incarne aussi le rôle principal, un homme intéressé par les morts depuis que sa femme est décédée prêt à leur rendre hommage comme ils le méritent.
Splendide fable sur un sujet délicat, La Chambre Verte est surtout une superbe déclaration d'amour à la vie. La photographie de Nestor Almendros est éblouissante, surtout lors de la dernière demi-heure quand Julien et Cecilia se rendent dans la chapelle illuminée de bougies.
On regrettera une fin abrupte mais en accord parfait avec l'histoire du film. Ce film inconnu mérite clairement plus de considération, peut-être l'un des plus beaux films de son auteur.
Le Coup de Sirocco (1979 - Alexandre Arcady)
Arcady filme l'exil d'une famille de Pieds Noirs en France suite à l'indépendance de l'Algérie. Malheureusement, ce film expédie l'évocation historique trop rapidement et enfile les gros clichés à grande vitesse : accent hyper prononcé (Marthe Villalonga est énervante à force de faire des crises de dépaysement), couscous au dîner, une France raciste, etc...
Les acteurs en font de trop, exception faite de Bruel qui arrive à rester sobre mais Hanin ne peut pas s'empêcher de cabotiner. Rajoutons à cela une mise en scène bien molle digne d'un téléfilm du samedi soir sur France 3, et on obtient une très grosse déception.
Les chasseurs de fantômes reviennent cinq ans après leurs premières aventures. Même si certaines trouvailles sont très bonnes telles que la Statue de la Libertée utilisée pour détruire la bave ou le tableau maléfique, cette suite ne vaut pas son prédécesseur. Mise en scène classique qui manque de rythme, effet de surprise ayant disparu et acteurs en roue libre, on a parfois tendance à s'ennuyer.
Heureusement qu'il reste les effets spéciaux.
La Chambre Verte (1978 - François Truffaut)
Truffaut signe ici son oeuvre la plus sombre mais surtout la plus personnelle. Il incarne aussi le rôle principal, un homme intéressé par les morts depuis que sa femme est décédée prêt à leur rendre hommage comme ils le méritent.
Splendide fable sur un sujet délicat, La Chambre Verte est surtout une superbe déclaration d'amour à la vie. La photographie de Nestor Almendros est éblouissante, surtout lors de la dernière demi-heure quand Julien et Cecilia se rendent dans la chapelle illuminée de bougies.
On regrettera une fin abrupte mais en accord parfait avec l'histoire du film. Ce film inconnu mérite clairement plus de considération, peut-être l'un des plus beaux films de son auteur.
Le Coup de Sirocco (1979 - Alexandre Arcady)
Arcady filme l'exil d'une famille de Pieds Noirs en France suite à l'indépendance de l'Algérie. Malheureusement, ce film expédie l'évocation historique trop rapidement et enfile les gros clichés à grande vitesse : accent hyper prononcé (Marthe Villalonga est énervante à force de faire des crises de dépaysement), couscous au dîner, une France raciste, etc...
Les acteurs en font de trop, exception faite de Bruel qui arrive à rester sobre mais Hanin ne peut pas s'empêcher de cabotiner. Rajoutons à cela une mise en scène bien molle digne d'un téléfilm du samedi soir sur France 3, et on obtient une très grosse déception.
Riddick29- Modérateur
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Re: Dernier(s) dvd visionné(s) ?
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Re: Dernier(s) dvd visionné(s) ?
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Re: Dernier(s) dvd visionné(s) ?
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Re: Dernier(s) dvd visionné(s) ?
The Kid (1921 - Charlie Chaplin)
De toutes les oeuvres de Chaplin, celle-ci demeure la plus troublante. En effet, les évènements de la vie privée du cinéaste auront un impact assez important sur le film : Edna Purviance, qui interprète le rôle de la maman du petit gamin, était l'ancienne compagne de Chaplin et comme une chose triste n'arrive jamais seule, son premier enfant, alors âgé de trois ans, décède après trois semaines de tournage. Ce film permettra donc à son auteur de surmonter ses peines et d'affronter ses démons.
La scène d'ouverture voit le personnage de Charlot découvrir un bébé abandonné par sa maman, ce qui est une manière imagée d'exprimer le drame qui s'est abattu sur l'auteur en y incluant un gag avec un landeau afin d'exorciser le malheur et la tristesse qu'a pu endûrer Chaplin. Cette scène représente la clé de voûte du film : le réalisateur a lui même perdu sa mère de vue et renvoie à son personnage féminin principal une image négative de la tutrice. C'est à ce moment-là que le personnage est tiraillé entre le hasard de la situation et l'envie de devenir père.
Si l'on passe cette scène formidable, ce qui va suivre n'est qu'une succession de sketch très drôles qui dépeignent la vie du papa et de son fils. La connotation sociale est, une fois de plus chez Chaplin, très présente, c'est une société constamment pauvre qui nous est montrée, voire misérable.
Pourtant, The Kid arrive également à nous émouvoir de plus belle. La scène de l'enlèvement de l'enfant par la police est un déchirement total, passant du rire aux larmes avec sobriété, mais tellement d'efficacité qu'il est impossible de ne pas être marqué ou éprouver une certaine tristesse devant une telle situation.
The Kid représente tout ce qu'on aime dans le véritable Cinéma : un sens unique de la scène, du moment présent, dont l'universalité touchera encore de très nombreuses générations.
A King in New York - Un Roi à New York (1957 - Charlie Chaplin)
Cet avant dernier film du Maître comique présente tous les symptômes d'une fin de carrière pourtant irréprochable : malgré une satire intéressante d'un pays avec qui il a divorcé en raison de ses nombreuses attaques tant privées (Chaplin fût souvent vilipendé pour ses idées politiques avancées) que professionnelles (la censure s'est beaucoup acharnée sur l'excellentissime Monsieur Verdoux) et sa grande faculté de basculer du burlesque au drame, A King in New York n'est pas ce que l'on attend de Chaplin et, de ce fait, déçoit légèrement.
Si l'on passe une mise en scène fonctionnelle pour laquelle tout se déroule dans le cadre et typiquement chaplinienne, on regrette que l'humour corrosif et vivace, qui faisaient du Dictateur ou de Monsieur Verdoux des chefs-d'oeuvres indéniables, ne passe pas toujours bien dans cet opus. Nous pouvons retenir la scène de la visite de l'école, dans laquelle le discours politique du petit Michael Chaplin ne plaît pas au Roi exilé, qui n'hésite pas à l'engueuler et lui demander de cesser son discours (le jeu du garçon frôle le génie pur, volant carrément la vedette à Charlie) mais aussi celle de l'ascenseur, dans laquelle Shadov fait exprès de se coincer avec une lance, ne voulant pas aller à son procès.
Malgré ces défauts, Chaplin arrive encore à nous émouvoir de façon intelligente même si certains évènements tristes vécus par l'enfants sont légèrement appuyés en évitant tout manichéisme.
Après un final d'anthologie au cours duquel des commissionnaires sans scrupules se font asperger d'eau, on est en droit d'éprouver une certaine déception en raison du manque de poésie et de magie qui rendait les précédentes oeuvres de Chaplin passionnantes et émouvantes.
De toutes les oeuvres de Chaplin, celle-ci demeure la plus troublante. En effet, les évènements de la vie privée du cinéaste auront un impact assez important sur le film : Edna Purviance, qui interprète le rôle de la maman du petit gamin, était l'ancienne compagne de Chaplin et comme une chose triste n'arrive jamais seule, son premier enfant, alors âgé de trois ans, décède après trois semaines de tournage. Ce film permettra donc à son auteur de surmonter ses peines et d'affronter ses démons.
La scène d'ouverture voit le personnage de Charlot découvrir un bébé abandonné par sa maman, ce qui est une manière imagée d'exprimer le drame qui s'est abattu sur l'auteur en y incluant un gag avec un landeau afin d'exorciser le malheur et la tristesse qu'a pu endûrer Chaplin. Cette scène représente la clé de voûte du film : le réalisateur a lui même perdu sa mère de vue et renvoie à son personnage féminin principal une image négative de la tutrice. C'est à ce moment-là que le personnage est tiraillé entre le hasard de la situation et l'envie de devenir père.
Si l'on passe cette scène formidable, ce qui va suivre n'est qu'une succession de sketch très drôles qui dépeignent la vie du papa et de son fils. La connotation sociale est, une fois de plus chez Chaplin, très présente, c'est une société constamment pauvre qui nous est montrée, voire misérable.
Pourtant, The Kid arrive également à nous émouvoir de plus belle. La scène de l'enlèvement de l'enfant par la police est un déchirement total, passant du rire aux larmes avec sobriété, mais tellement d'efficacité qu'il est impossible de ne pas être marqué ou éprouver une certaine tristesse devant une telle situation.
The Kid représente tout ce qu'on aime dans le véritable Cinéma : un sens unique de la scène, du moment présent, dont l'universalité touchera encore de très nombreuses générations.
A King in New York - Un Roi à New York (1957 - Charlie Chaplin)
Cet avant dernier film du Maître comique présente tous les symptômes d'une fin de carrière pourtant irréprochable : malgré une satire intéressante d'un pays avec qui il a divorcé en raison de ses nombreuses attaques tant privées (Chaplin fût souvent vilipendé pour ses idées politiques avancées) que professionnelles (la censure s'est beaucoup acharnée sur l'excellentissime Monsieur Verdoux) et sa grande faculté de basculer du burlesque au drame, A King in New York n'est pas ce que l'on attend de Chaplin et, de ce fait, déçoit légèrement.
Si l'on passe une mise en scène fonctionnelle pour laquelle tout se déroule dans le cadre et typiquement chaplinienne, on regrette que l'humour corrosif et vivace, qui faisaient du Dictateur ou de Monsieur Verdoux des chefs-d'oeuvres indéniables, ne passe pas toujours bien dans cet opus. Nous pouvons retenir la scène de la visite de l'école, dans laquelle le discours politique du petit Michael Chaplin ne plaît pas au Roi exilé, qui n'hésite pas à l'engueuler et lui demander de cesser son discours (le jeu du garçon frôle le génie pur, volant carrément la vedette à Charlie) mais aussi celle de l'ascenseur, dans laquelle Shadov fait exprès de se coincer avec une lance, ne voulant pas aller à son procès.
Malgré ces défauts, Chaplin arrive encore à nous émouvoir de façon intelligente même si certains évènements tristes vécus par l'enfants sont légèrement appuyés en évitant tout manichéisme.
Après un final d'anthologie au cours duquel des commissionnaires sans scrupules se font asperger d'eau, on est en droit d'éprouver une certaine déception en raison du manque de poésie et de magie qui rendait les précédentes oeuvres de Chaplin passionnantes et émouvantes.
oli- Modérateur
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- Message n°775
Re: Dernier(s) dvd visionné(s) ?
Les Experts 2.07,2.08,2.09,2.10,2.11,2.12
dead zone 5.01,5.02,5.03
il a un épisode en plus le cadeau.
Les Soprano 6.12,6.13,6.14,6.15,6.16,6.17
dead zone 5.01,5.02,5.03
il a un épisode en plus le cadeau.
Les Soprano 6.12,6.13,6.14,6.15,6.16,6.17
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