L'éclaireur et tireur d'élite Bob Lee Swagger s'est couvert de gloire sur divers fronts avant qu'une odieuse trahison ne l'amène à quitter les Marines et à se couper du monde. Reclus dans un chalet, au sommet d'une montagne quasi inaccessible, Swagger pense avoir tourné la page et se croit désormais à l'abri de toute nouvelle mésaventure.
Mais lorsque le colonel Isaac Johnson vient le relancer et lui demande une fois de plus son aide pour déjouer un complot imminent contre le Président des Etats-Unis, le "shooter" ne peut se dérober à son devoir.
Comment pourrait-il anticiper le piège diabolique qui lui est tendu et deviner qu'il va bientôt se retrouver accusé de tentative de meurtre ? Traqué à travers tout le pays par une meute de mercenaires, il est obligé de mobiliser toutes ses ressources pour survivre, retrouver son honneur et déjouer la plus terrifiante des conspirations.
Alors qu'Antoine Fuqua s'était rattrapé après un nombre incalculable de navets (j'ai détesté Training Day ainsi que les films qu'il a sorti avant) en signant les bons (avis qui n'engage que moi) Tears of the Sun et King Arthur, son nouveau bébé attirait mon attention en espérant être une fois de plus surpris. Hélas, il n'en est rien. Pire encore, Shooter est un sombre navet qui parle d'un sujet filmé mille fois sur grand écran : un tireur d'élite de grande renomée est engagé pour tuer le Président des USA jusqu'à ce qu'il devienne lui-même la cible de ses "patrons". Non seulement c'est du déjà-vu, mais Fuqua ne donne aucune énergie à son film et ce malgré une séquence d'ouverture prometteuse. Mark Whalberg est comme toujours à côté de la plaque (sauf quand il tourne avec Scorsese), Danny Glover ne donne rien de bon non plus et le film ne contient pas tant d'action que ça. Le sang gicle et les têtes explosent, mais ce n'est pas suffisant pour sauver ce pauvre actionner de l'ennui total. Nul !
3/10