Linda Hanson a tout pour être heureuse : un mari aimant, deux filles adorables, une maison de rêve... Mais un jour, tout s'effondre : Linda est avertie que son mari, Jim, est mort dans un accident de la circulation. Le lendemain matin, à son réveil, Linda constate que Jim est bien vivant. Ce n'était donc qu'un banal cauchemar...
Mais voilà que ce mauvais rêve, loin de se dissiper, revient la hanter, jour après jour, sans cesse changeant, et toujours plus perturbant. Certains matins, Linda se retrouve veuve ; d'autres fois, c'est aux côtés d'un Jim en pleine forme qu'elle s'éveille. Quel sens donner à ces prémonitions ?
Privée de ses repères habituels, ballottée entre des émotions contradictoires, et craignant de sombrer dans la folie, Linda résiste de toutes ses forces à une tragédie imminente. Un seul but désormais : arrêter la ronde infernale du Temps pour tenter de sauver son mariage, son bonheur, son avenir...
Le cinéma fantastique Américain ouvre ses portes à un tout nouveau cinéaste : Mennan Yapo. Les plus mauvaises langues commenceront, après la projection de film, faire des jeux de mots pas souvent sympathiques à son égard (mais totalement justifiés) car on se demande bien ce qu'il y a chez notre ami Mennan, mais on sait par contre ce qu'il n'y a pas : Yapo de cerveau, Yapo d'histoire, Yapo de bons acteurs et le pire de tous : Yapo de film !
Le réalisateur (ou plutôt tâcheron dans ce cas) signe un ennième film spatio-temporel sur l'histoire d'une femme qui apprend la mort de son mari alors qu'elle le voit encore vivant ! Ce n'est qu'après une bonne heure de film que l'on se rend compte que Yapo raconte l'histoire (ou du moins faire semblant de la raconter) via des flashbacks et rend son film tout simplement bordélique à souhait. Sandra Bullock, grande habituée du n'importe quoi dans le paysage cinématographique US, confirme une fois de plus qu'elle est faite pour jouer dans des films qui ne servent à rien, des oeuvres d'une grande inutilité dans lesquelles l'ennui s'installe très vite chez le spectateur.
A propos d'ennui, PREMONITIONS nous plonge en plein dedans. On a beau regarder sa montre, ce machin est interminable.
Yapo utilise également les grosses ficelles du genre pour essayer d'effrayer le spectateur avec des plans mille fois vus et revus dans ce genre de film : la caméra qui avance vers la balançoire sur laquelle la petite fille de Bullock est assise ou encore l'accident de cette même gamine quelques instants plus tard.
C'est censé faire sursauter le public alors que cela s'avère être plus ridicule qu'angoissant, allant parfois jusqu'à provoquer un fou-rire involontaire tellement c'est mauvais.
Pire encore, Yapo fait croire que son film est une réussite grâce à sa fin innatendue alors que c'est surtout un gigantesque pétard mouillé bourré d'incohérences crasses.
Le charme de Julian MacMahon sauve cette horrible daube mal foutue qui ne mérite aucune attention.
2/10