Sur la plus haute marche du podium, la star brésilienne de l'AC Milan s'impose sans la moindre discussion, devançant très largement les jeunes surdoués, Cristiano Ronaldo et Lionel Messi. Le premier trophée mondialisé de France Football ne pouvait rêver plus beau vainqueur.
444 points. Un raz de marée. Les voix du monde entier. Ricardo Izecson dos Santos Leite, dit Kakà, n'avait pas imaginé pareil triomphe. Car c'est bien d'un triomphe qu'il s'agit à la lecture du classement du 52e Ballon d'Or France Football 2007, des premières places accumulées sur tous les continents - soixante-dix huit - et des éloges parvenus de toutes parts. Kakà, 25 ans, grande allure, belle mécanique, voilà certainement le lauréat idéal du premier Ballon d'Or France Football mondialisé, fidèle à l'image de perfection qu'il dégage. Il s'est imposé sans coup férir, presque naturellement, cité par tous les votants, à l'exception de la Bosnie. Un parcours superbe en ligue des champions avec Milan, semé de buts nombreux et souvent décisifs (dix) jusqu'à la victoire finale sur Liverpool. Un talent reconnu et salué comme il se doit depuis plusieurs années, en club comme au sein de la sélection brésilienne. Un vainqueur sans appel. Elu à l'unanimité. Du Costa Rica au Ghana, du Chili à l'Italie, de la Nouvelle Zélande à la Finlande. Pas de fausse note dans ce sacre, succès sur toute la ligne pour la formule mondialisée qui a donné l'occasion dans des proportions infimes à des joueurs évoluant hors d'Europe, l'Irakien, Mahmoud, le Brésilien Ceni et le Mexicain Ochoa, de glaner quelques points, mis à part le cas particulier de Riquelme.
Crack dans la lignée des géants de l'histoire du trophée, Kakà s'impose comme un chef là où ses compatriotes Ronaldinho, Ronaldo, Rivaldo l'ont précédé. Quatrième Brésilien à figurer au palmarès, il répond premier à l'heure de la mondialisation totale (compétitions, jury, territoires) du Ballon d'or. Symbole de rajeunissement - huit ans de moins que son prédécesseur Cannavaro - et de renouvellement. Ce qui impressionne dans la victoire de la star milanaise, ce sont les chiffres, l'écart creusé. Derrière lui, distancé de cent soixante sept et cent quatre vingt neuf points, Cristiano Ronaldo et Messi paraissent écrasés sous l'avalanche, et pourtant, ils complètent admirablement le podium. Kakà, Cristiano Ronaldo, Messi, trio de rois de la balle ! Trois artistes, de l'inspiration dans chaque geste, chacun à des degrés différents, garants d'un avenir prometteur, représentants d'un jeu libéré et spectaculaire. Y ajouter les quatrième et cinquième, Didier Drogba et Andrea Pirlo, ne serait pas un crime de lèse-majesté. Ces deux-là, c'est du pareil au même à leurs postes, mais toujours l'offensive est à l'honneur.
Porteur et séduisant, le top 5 domine sans partage l'édition 2007. Deux milieux, trois attaquants, il va de l'avant. Défenseurs et gardiens n'existent pas, ou si peu. Premier à surgir de l'arrière, Daniel Alves, Brésilien du FC Séville, quinzième, lequel précède Paolo Maldini, trente neuf ans, (désigné premier par le juré anglais), jamais couronné et toujours là, peut-être pour la dernière fois. Chapeau au rescapé d'une autre époque. Buffon et Cech se retrouvent en cage à la dix-neuvième place ; pour l'Italien, dauphin de Cannavaro, Ballon d'or 2006, les années se suivent et ne se ressemblent pas. Autre caractéristique, le vent nouveau qui s'est mis à souffler à tous les étages. L'inégalable Ronaldinho, vainqueur en 2005, fait bien de la résistance à la douzième place, mais le tournant est pris, le train lancé. Une génération se lève, jeune et bénie des dieux. A sa tête, dans l'ordre, Kakà, Cristiano Ronaldo, Messi, Drogba,....et un peu plus loin Ibrahimovic (septième), Fabregas, huitième, Robinho, neuvième. Edifiant, Kakà « songe déjà à un deuxième ballon d'or », titre de l'entretien à paraître mardi dans France Football.
Un horizon dégagé donc pour la dizaine de joueurs destinés à régner et à ouvrir une page nouvelle. Un Français viendra-t-il leur tenir compagnie ? Franck Ribéry, dix-septième, a des échelons à gravir, Thierry Henry a perdu du terrain au regard de ses classements antérieurs, 2007 marque également un sérieux tournant de ce côté-là. Une année d'attente avant l'arrivée des Benzema, Nasri, Ben Arfa, tout à fait dans le ton des Messi, Cristiano Ronaldo ou Fabregas. Kakà est bien entouré.
source:francefootball
444 points. Un raz de marée. Les voix du monde entier. Ricardo Izecson dos Santos Leite, dit Kakà, n'avait pas imaginé pareil triomphe. Car c'est bien d'un triomphe qu'il s'agit à la lecture du classement du 52e Ballon d'Or France Football 2007, des premières places accumulées sur tous les continents - soixante-dix huit - et des éloges parvenus de toutes parts. Kakà, 25 ans, grande allure, belle mécanique, voilà certainement le lauréat idéal du premier Ballon d'Or France Football mondialisé, fidèle à l'image de perfection qu'il dégage. Il s'est imposé sans coup férir, presque naturellement, cité par tous les votants, à l'exception de la Bosnie. Un parcours superbe en ligue des champions avec Milan, semé de buts nombreux et souvent décisifs (dix) jusqu'à la victoire finale sur Liverpool. Un talent reconnu et salué comme il se doit depuis plusieurs années, en club comme au sein de la sélection brésilienne. Un vainqueur sans appel. Elu à l'unanimité. Du Costa Rica au Ghana, du Chili à l'Italie, de la Nouvelle Zélande à la Finlande. Pas de fausse note dans ce sacre, succès sur toute la ligne pour la formule mondialisée qui a donné l'occasion dans des proportions infimes à des joueurs évoluant hors d'Europe, l'Irakien, Mahmoud, le Brésilien Ceni et le Mexicain Ochoa, de glaner quelques points, mis à part le cas particulier de Riquelme.
Crack dans la lignée des géants de l'histoire du trophée, Kakà s'impose comme un chef là où ses compatriotes Ronaldinho, Ronaldo, Rivaldo l'ont précédé. Quatrième Brésilien à figurer au palmarès, il répond premier à l'heure de la mondialisation totale (compétitions, jury, territoires) du Ballon d'or. Symbole de rajeunissement - huit ans de moins que son prédécesseur Cannavaro - et de renouvellement. Ce qui impressionne dans la victoire de la star milanaise, ce sont les chiffres, l'écart creusé. Derrière lui, distancé de cent soixante sept et cent quatre vingt neuf points, Cristiano Ronaldo et Messi paraissent écrasés sous l'avalanche, et pourtant, ils complètent admirablement le podium. Kakà, Cristiano Ronaldo, Messi, trio de rois de la balle ! Trois artistes, de l'inspiration dans chaque geste, chacun à des degrés différents, garants d'un avenir prometteur, représentants d'un jeu libéré et spectaculaire. Y ajouter les quatrième et cinquième, Didier Drogba et Andrea Pirlo, ne serait pas un crime de lèse-majesté. Ces deux-là, c'est du pareil au même à leurs postes, mais toujours l'offensive est à l'honneur.
Porteur et séduisant, le top 5 domine sans partage l'édition 2007. Deux milieux, trois attaquants, il va de l'avant. Défenseurs et gardiens n'existent pas, ou si peu. Premier à surgir de l'arrière, Daniel Alves, Brésilien du FC Séville, quinzième, lequel précède Paolo Maldini, trente neuf ans, (désigné premier par le juré anglais), jamais couronné et toujours là, peut-être pour la dernière fois. Chapeau au rescapé d'une autre époque. Buffon et Cech se retrouvent en cage à la dix-neuvième place ; pour l'Italien, dauphin de Cannavaro, Ballon d'or 2006, les années se suivent et ne se ressemblent pas. Autre caractéristique, le vent nouveau qui s'est mis à souffler à tous les étages. L'inégalable Ronaldinho, vainqueur en 2005, fait bien de la résistance à la douzième place, mais le tournant est pris, le train lancé. Une génération se lève, jeune et bénie des dieux. A sa tête, dans l'ordre, Kakà, Cristiano Ronaldo, Messi, Drogba,....et un peu plus loin Ibrahimovic (septième), Fabregas, huitième, Robinho, neuvième. Edifiant, Kakà « songe déjà à un deuxième ballon d'or », titre de l'entretien à paraître mardi dans France Football.
Un horizon dégagé donc pour la dizaine de joueurs destinés à régner et à ouvrir une page nouvelle. Un Français viendra-t-il leur tenir compagnie ? Franck Ribéry, dix-septième, a des échelons à gravir, Thierry Henry a perdu du terrain au regard de ses classements antérieurs, 2007 marque également un sérieux tournant de ce côté-là. Une année d'attente avant l'arrivée des Benzema, Nasri, Ben Arfa, tout à fait dans le ton des Messi, Cristiano Ronaldo ou Fabregas. Kakà est bien entouré.
source:francefootball